Trois mois après leur entrée en fonction un seul membre du CPT a effectué la déclaration de son patrimoine 

Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) défraie la chronique. Outre les sommes faramineuses dépensées par l’institution pour des résultats mitigés, des scandales de corruption ternissent la réputation des conseillers dont la grande majorité tarde à remplir l’exigence d’effectuer la déclaration de patrimoine.

Seize ans après sa publication, la Loi portant sur la déclaration de patrimoine continue d’être bafouée et violée. Contrairement aux membres du gouvernement qui ont tous procédé à la déclaration de leur patrimoine dans les délais prescrits par la loi, les membres du CPT, quant à eux, traînent du pied. Trois mois après leur installation, un seul conseiller sur neuf a déclaré son patrimoine.

Étape importante dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, la déclaration de patrimoine n’est vraisemblablement pas dans les petits papiers des conseillers qui mènent la belle vie aux dépens de la République. Alors que de plus en plus de personnes se questionnent sur l’utilité de ce conseil qui, à la fin de l’exercice fiscal, va coûter pas moins de 600 millions de gourdes au Trésor Public, ses membre eux ne jouent pas la carte de la transparence. Les nombreux scandales de corruption auxquels sont associés plusieurs membres du conseil ne jouent pas en leur faveur et renforcent la conviction de ceux qui croient que le CPT a été mis en place pour combattre le chômage des entrepreneurs politiques.

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