L’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) a été saisie pour faire lumière sur une information devenue virale sur les réseaux sociaux. Trois membres du CPT sont impliqués dans un vaste scandale de corruption. Faisant l’objet de menaces à cause de son refus de céder à la demande de verser un million de gourdes pour garder son poste, Monsieur Raoul Pierre-Louis a contacté le Premier Ministre Garry Conille qui, sans perdre de temps, avait exigé le renforcement immédiat de sa sécurité, nous a confié une source proche du pouvoir.
L’Unité de Lutte contre la Corruption va piocher et elle risque de tomber sur du lourd. Les récentes déclarations dans la presse de Me Sonet Saint-Louis, avocat du Président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), confirment ce qui n’était, jusqu’ici, qu’une rumeur. L’avocat de Me Raoul Pierre-Louis a indiqué à Roudy T. Sanon que « les trois Conseillers présidentiels Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles ont réclamé 100 millions de gourdes à Monsieur Pierre-Louis pour le reconduire à la tête du Conseil d’Administration de la BNC ».
Comme réponse à leur demande, Me Saint-Louis a fait savoir que son client a lâché « Je ne vais pas cambrioler la BNC pour vous! ». Dérangés par l’attitude de ce dernier, les trois compères du CPT ont commencé à menacer le Président de la BNC. C’est à ce moment que Monsieur Pierre Louis est allé voir le Premier Ministre Garry Conille et, sans langue de bois, l’a mis au courant de la situation. « Le Premier Ministre Garry Conille a demandé un renforcement immédiat de la sécurité du Président de la BNC qui se sent menacé. En effet le Président a reçu des pressions de 3 conseillers présidentiels, nommément Louis-Gerald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin, qui lui ont demandé la rondelette somme de 100 millions de gourdes pour pouvoir le garder à son poste » nous avait fait savoir une source proche du pouvoir.