Crise haïtienne : les États-Unis veulent mobiliser l’OEA pour une nouvelle mission multinationale
Le 5 mai 2025, les États-Unis ont intensifié leurs discussions avec l’Organisation des États américains (OEA) en vue de déployer une force multinationale en Haïti, visant à neutraliser les gangs armés et à relancer une transition démocratique. Cette initiative intervient après l’échec de la mission onusienne dirigée par des policiers kényans, jugée inefficace face à la violence des gangs en raison d’un manque de ressources adéquates [1] .
Le Département d’État américain, en coordination avec Albert Ramdin, futur secrétaire général de l’OEA, envisage une stratégie combinant action militaire et diplomatie pour restaurer la stabilité en Haïti. Pour convaincre les membres de l’organisation, Washington s’appuie sur le précédent de l’intervention de 1965 en République dominicaine, où 22 000 soldats américains avaient été déployés pour stopper une guerre civile, avec le soutien ultérieur de l’OEA [2] .
En parallèle, les États-Unis ont désigné des groupes armés haïtiens, tels que la coalition « Viv Ansanm » et le gang « Grand Grif », comme organisations terroristes étrangères, renforçant ainsi la pression internationale sur ces entités [3] . Cette désignation vise à isoler ces groupes et à faciliter des actions concertées pour rétablir la sécurité dans le pays.
[06/05 à 16:40] ChatGpt: La prochaine étape pourrait être l’adoption d’une résolution de l’OEA pour constituer une force multinationale, avec ou sans l’aval de l’ONU. Cette démarche souligne la volonté des États-Unis de traiter la crise haïtienne comme une responsabilité régionale, en s’appuyant sur les mécanismes de l’OEA pour coordonner une réponse efficace.